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Accepter la perte de mobilité

Lorsque l’on avance en âge, il est parfois difficile de concevoir l’idée de perdre son autonomie et donc par conséquent, son indépendance.
D’autant plus que les proches sont souvent très impactés par cette nouvelle réalité et ne savent pas toujours comment faire face à ce type de changement et comment accompagner au mieux son parent.

Voici donc quelques conseils pour traverser cette étape sereinement.

1. Favoriser l’échange

Le rôle d’un proche est délicat, puisqu’il doit accompagner la personne âgée et l’aider à prendre les bonnes décisions sans la heurter (psychologiquement).
Pour cela, il est nécessaire d’entamer un échange calme, réfléchi et structuré avec elle : peser le pour et le contre, l’écouter, et l’amener progressivement à prendre conscience de ses difficultés : perte d’autonomie, besoin de quelqu’un, le danger d’être seul…
L’essentiel est de lui faire comprendre que vous ne forcez pas les choses et que les décisions sont prises conjointement et uniquement pour son bien-être.
Toutefois, il faut veiller à ne pas surprotéger ce parent, au risque de l’infantiliser et de le voir se braquer.

2. Rester calme et compréhensif

Rester calme et être compréhensif sont deux qualités indispensables. En effet, la personne sera probablement réticente à l’idée d’accepter une aide quelconque. Dans ce cas, la meilleure solution est encore de solliciter une tierce personne pour les petits gestes du quotidien : aide pour monter les escaliers, pour s’habiller, pour faire ses courses…
Au fil du temps et au vu du confort apporté par cette aide quotidienne ou régulière, la personne concernée acceptera d’elle-même son besoin d’assistance.

3. Garder une certaine indépendance

Même si le parent a besoin d’une aide extérieure et devient de plus en plus dépendant, il est indispensable, pour son bien-être personnel et sa dignité son estime de soi, de lui laisser une certaine forme d’indépendance. Grâce à des aménagements de l’habitat et des outils solutions spécialement conçues pour les seniors : cannes, fauteuils roulants, mais aussi montes escaliers, douches sécurisés, rampes pour se lever de son lit… Vous pourrez lui faciliter grandement son quotidien.
Si ces travaux peuvent parfois se révéler coûteux, sachez que des aides, cette fois-ci financières, et des crédits d’impôts existent.

Découvrez notre article : Adaptation du logement : Aides financières et Crédits d’impôt

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* Sous forme de crédit d’impôt d’un montant équivalent à 25 % du prix du monte-escaliers, plafonné à 5000€ par personne seule et à 10 000€ par couple. Sous certaines conditions.